Le beau Roger, comte de Bussy-Rabutin.

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Le beau Roger, comte de Bussy-Rabutin.

Il y a 400 ans naissait Roger de Bussy-Rabutin, le 13 avril 1618. Il y a trois siècles un quart il mourait à Autun, le 9 avril 1693. Il était né au château d'Epiry, à Saint-Jean de Luze, aujourd'hui Saint-Emiland. Il était le cousin issu de germains de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné. Il a écrit l'histoire généalogique de la maison de Rabutin à partir de 1670.

Leur ancêtre commun le plus ancien connu est Mayeul, seigneur de Rabutin en 1147 - la forêt de Rabutin est en Charolais. Guy de Rabutin sera le premier en 1580 à ajouter le nom de Chantal, ayant acheté la baronnie de Monthelon et de Chantal.

Le beau Roger, comte de Bussy-Rabutin.

Le château d'Épiry.

Françoise de Rabutin ( mère de Marie marquise de Sévigné ) a épousé Antoine de Toulongeon, seigneur d'Alonne en Bourgogne. Leur fille Gabrielle sera la femme de Roger de Rabutin ( de la branche cadette des Bussy). Il a fait auparavant de bonnes études au collège de Jésuites d'Autun, puis au collège de Cletmont à Paris.

A 16 ans il s'engage dans une carrière militaire comme capitaine d'une compagnie du régiment de son père. Mais en 1658, désargenté, il sollicite de sa cousine une somme d'argent pour rejoindre les troupes de Turenne - qu'elle lui refuse.

Sa vengeance alors sera un portrait apparemment flatteur, cruel au fond, de la marquise de Sévigné. " Elle est d'un tempérament froid, toute sa chaleur est à l'esprit. Cette belle n'est amie que jusqu'à la bourse." Ce portrait, avec d'autres qui attaquent les plus grands du royaume, fut composé en soirée avec des amis à Roissy en 1659. Mais il fut imprimé en 1665 par les soins d'une perfide dame de La Baume. Il fut exilé pour cela en Bourgogne.

Le beau Roger, comte de Bussy-Rabutin.

Château de Bussy-Rabutin (vue aérienne)

Son exil, prononcé le 6 septembre 1666, dura 17 ans. Il ne fera la paix avec sa cousine qu'en septembre 1668 : lui, l'homme plein d'orgueil, mortifié dans son amour-propre, a su dire ses remords.

Sa nombreuse correspondance est datée de Chazeu, Autun, Dijon... mais c'est Bussy sa vraie demeure.

Le beau Roger, comte de Bussy-Rabutin.

Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné.

Son exil, prononcé le 6 septembre 1666, dura 17 ans. Il ne fera la paix avec sa cousine qu'en septembre 1668 : lui, l'homme plein d'orgueil, mortifié dans son amour-propre, a su dire ses remords.

Sa nombreuse correspondance est datée de Chazeu, Autun, Dijon... mais c'est Bussy sa vraie demeure.

Le beau Roger, comte de Bussy-Rabutin.

"Bussy n'est pas une grande maison mais elle est bâtie magnifiquement et les dedans sont d'une beauté singulière"

Le beau Roger, comte de Bussy-Rabutin.

Château de Chazeu

De Chazeu, près de Laizy en Autunois, il dit :

"Chaseu, où je fais mon ordinaire séjour, est un vieux château dans une admirable situation."

Le beau Roger, comte de Bussy-Rabutin.

Après le rocambolesque mariage de sa fille Louise, jeune veuve, mariée secrètement en 1681 au chevalier Henri de La Rivière, le tyrannique Roger enlève sa fille et l'enferme au couvent des Ursulines à Montbard, dont procès s'ensuivra.

En 1682, le beau Roger pardonné reviendra à la cour, mais pour s'en sentir désormais étranger.

Le 9 avril 1693, il meurt à Autun " dans de saintes dispositions."

Le beau Roger, comte de Bussy-Rabutin.
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